Un Nioufi ayant vécu toute sa vie à la ville en a soudain assez de la vie de citadin. Il décide de déménager pour la campagne pour élever des poulets.
Il trouve une jolie fermette à vendre pour pas trop cher. Il saute sur l’occasion et l’achète. Quelques jours plus tard, il reçoit la visite de son voisin immédiat, qui est, lui aussi éleveur de poulet.
Le voisin lui dit :
– Elever des poulets, de nos jours, ce n’est pas une mince affaire. Par solidarité, je vais te prêter 1000 poulets pour t’aider à démarrer, sais-tu. Tu me les rendras quand t’auras assez de sous devant toi.
Après l’avoir remercié, l’apprenti aviculteur rentre chez lui avec les poulets.
Deux semaines plus tard, le voisin vient voir à quel stade en sont ses poulets.
– Oh, c’est pas terrible. Tous les poulets sont morts!
Le voisin n’y croit pas :
– Je n’ai jamais eu autant de perte sur mes poulets. Ils ont du avoir un coup de chaleur. Allez, je vais t’en prêter 1000 autres.
Deux nouvelles semaines passent. Le voisin affable vient à nouveau aux nouvelles :
– Je ne sais pas si je dois te le dire, mais tes 1000 poulets sont morts encore une fois. Il n’en reste plus un seul de vivant…
– Mais qu’est-ce qui s’est passé? Comment tu expliques qu’ils soient tous morts?
– Ben je ne suis pas encore sûr… Ou bien c’est parce que je les plante trop profond, ou bien c’est parce que je les plante trop serrés.