C’est plutôt rare de nos jours dans un pays civilisé de voir un détenu condamné à mort, mais c’est arrivé vendredi dernier dans le Broward County en Floride alors que le juge Alfred Horowitz a prononcé la sentence de William Coday, un ancien libraire accusé et reconnu coupable du meurtre de sa petite amie Gloria Gomez en 1997. Gomez a été tuée à coups de marteau. A sa mort, elle avait 140 blessures sur le corps.
En Allemagne où il habitait auparavant, Coday avait été accusé d’avoir tué sa petite amie de la même façon mais on l’avait déclaré malade mentalement et avait fait un an de prison.
Les écologistes s’en mêlent
Le projet de 45 M$ voté pour la réfection des plages de Broward, soit de Pompano Beach à Sunny Isles qui revitaliserait le secteur, rencontre une farouche opposition de la part des écologistes qui allègent que tout ce nouveau sable nuirait grandement aux 2750 tortues de mer qui pondent leurs nids chaque année. Le projet échelonné sur 12 milles de long demande 2.5 millions de verges cubiques de sable.
Broward County doit maintenant prouver que les travaux ne nuiront nullement aux tortues de mer et, qu’économiquement parlant, la réfection des plages est nécessaire.
Mais l’opposition est grande. Les environnementalistes parlent d’écologie, les hommes d’affaires de business.
Les plages de Broward, érodées par les tempêtes tropicales des dernières années, ont sérieusement besoin d’un lift. Ce sont elles qui attirent les vacanciers et qui font résonner le cash.
On ne parlait pas beaucoup d’écologie il y a vingt ans, mais tout a changé et plus ça va, plus les écologistes gagnent du terrain.
Infection grave : un mort un autre très fragile
Nous apprenons, par Channel 10, que le garçon de 12 ans est décédé vendredi après-midi mais un autre de 15 ans est entre la vie et la mort pour la même infection.
Un ado de 12 ans repose dans un hôpital entre la vie et la mort à la suite d’une baignade dans un lac. Des amibes (animal d’eau douce unicellulaire) ont attaqué son cerveau. Une condition grave, assez rare et souvent fatale.
Selon le Dr Jaime Carrizosa, un spécialiste des maladies infectieuses, on fait tout ce qui est possible pour sauver le garçon, mais c’est une infection très sérieuse. « Une fois à l’intérieur du corps, ces amibes se multiplient à une vitesse folle et l’infection devient accablante en quelques heures. »
Depuis 1962, 19 cas d’amibes infectieuses ont été détectés. Les amibes sont communes dans les lacs d’eau douce et les rivières. Elles entrent dans le cerveau par les narines du nageur et se propagent à une vitesse folle. L’amibe vit au fond de l’eau, dans les fonds de lac d’eau douce, les rivières ou même les piscines non chlorées.
Le garçon aurait contacté la maladie à Long Lake Park à Oviedo ou dans un autre lac du Orange County. On n’a pas plus de précision en ce moment.
Bush veut des votes
Fidel Castro a beau se dire farouchement opposé aux Américains, rien n’empêche que la Chambre des représentants américaine favorise la levée de certaines restrictions économiques vieilles de 40 ans et le commerce pourrait reprendre ente la Floride et Cuba.
Le tourisme également. Les Américains veulent voyager vers Cuba. Et il ne serait pas surprenant que l’embargo soit levé très bientôt.
Le gouverneur de la Floride Jeb Bush appuie fortement le projet.
Il faut bien comprendre que les élections s’en viennent à grands pas et Bush compte sur les votes des Cubains installés en Floride pour se faire réélire.
Noyade à Sunny Isles
Les vagues sont très fortes. Un couple de New York qui profitait de la plage de Sunny Isles, s’est aventuré un peu trop loin et ne pouvait revenir à la nage.
Quand les sauveteurs ont réalisé que le couple avait des difficultés, ils ont tout fait pour les aider. La femme de 64 ans est saine et sauve, mais son mari de 76 ans s’est noyé.
Son décès a été constaté à Aventura Hospital mardi après-midi.
Saouls comme des cochons
Deux pilotes n’ont jamais pu travailler après qu’ils aient été arrêtés pour ivresse quelques minutes avant de monter à bord à l’aéroport de Miami.
Les deux pilotes avaient bu trois gallons de bière, plusieurs martinis, avalé un pauvre hamburger et fait grimper l’addition à 122 $ en l’espace de six heures alors qu’ils savaient très bien qu’ils devaient travailler quelques heures plus tard.
Ils étaient saouls, mais ils ont réglé l’addition avec une carte de crédit et ont laissé 20 $ de pourboire au barman. Ils ont quitté le bar à sa fermeture à 4h22 et à 5h30, ils sont montés à leur chambre.
Quelques heures plus tard, soit à 10h30, ils étaient prêts à prendre les commandes de l’avion dans lequel 124 passagers prenaient place. Ni l’un ni l’autre n’était en état de piloter. Ils avaient tous les deux peine à se tenir debout.
Devant la Cour, ils ont plaidé non coupable. Congédiés, ils ont en plus perdu leur permis de pilote et sont passibles à 5 ans de prison.
La prochaine audience aura lieu le 1er août.
Pas rassurant des histoires comme ça