Home Le billet de Michèle Comme si la mort passait

Comme si la mort passait

0

Chaque année, c’est la même chose. On réalise que la saison est terminée quand on trouve facilement du parking à l’épicerie et qu’on voit les prix chuter. Parce que c’est ça qui se passe.

C’est l’entre-deux saison. Le temps mort avec le départ des touristes de l’hiver et avant l’arrivée de ceux de l’été. Les pires mois de l’année. Chaque mois de mai, j’ai comme la nette impression que la mort passe et que la vie ne reviendra jamais.

C’est désert partout. Plages, restaurants, bars, épiceries, terrasses, marchés aux puces, boutiques, magasins et centres commerciaux. Bien sûr, les locaux se retrouvent après une saison fort occupée et en profitent pour faire des partys, mais ils préparent tous leurs vacances et 80% d’entre eux se rendront au Québec et au Canada pour quelques semaines durant l’été.

Et quand les locaux se rencontrent, ils n’arrivent jamais à décrocher vraiment. Immanquablement, ils parlent du passé comme de l’avenir.

Malgré les projets de tous et chacun, durant un mois, c’est comme si la mort passait. C’est affreusement ennuyant. On a beau avoir tout l’espace pour soi, on souhaiterait le partager.

Par contre pour les touristes, c’est le temps d’en profiter. Tout est beaucoup moins cher.

Heureusement pour nous que cette période ne dure jamais longtemps. Mi juin, tout revient à la normale. Pas avec autant de monde qu’en hiver…mais encore assez pour rester bloqués sur la I-95 ou de se suivre à la queue-leu-leu sur Ocean Drive.

Mais, avec tout ce qui se passe, le temps mort risque de durer un peu plus longtemps. Les nouvelles lois, le 11 septembre, le taux de change, l’augmentation des billets d’avion et des assurances, autant de facteurs qui ont considérablement changé les données.

Un must à votre agenda ShowbizEmail Michèle Sénécal
Maxi Quiz Floride.

Previous article Les nouveaux passeports canadiens
Next article Bravo Marcelle Poirier – Le meilleur chez Joe’s
Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.