Home Le billet de Michèle Freedom Tower

Freedom Tower

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Freedom Tower
50 ans après la prise du pouvoir de Cuba par Castro, il est sans doute bon de rappeler le pourquoi et le comment de Freedom Tower. C’était le refuge de tous les Cubains exilés.


Sur le boulevard Biscayne dans le centre ville de Miami, à quelques pas de Bayside Market Place, on retrouve un vieil édifice délabré à l’architecture de style méditerranéen de 17 étages datant de 1925. Autrefois siège social du Miami Daily News & Metropolis, l’immeuble est devenu, par la suite, Freedom Tower. Freedom Tower, premier gratte-ciel de Miami construit en 1925, abrite le mémorial cubain de l’immigration.

De 1962 à 1974, Freedom Tower a servi de centre d’accueil à 450 000 Cubains qui fuyaient le régime Castro à son arrivée au pouvoir en 1959. C’est là que les premiers Cubains ont senti les premières effluves de la liberté, d’où le nom de Freedom Tower.

Lors du départ du journal en 1957, le gouvernement fédéral avait décidé de louer l’immeuble pour accueillir ses nouveaux citoyens.

Par la suite, l’immeuble a changé de propriétaire à plusieurs reprises. On avait parlé de le convertir en bureaux et de le louer, on a parlé d’en faire un musée d’arts, mais, finalement, l’immeuble est resté inoccupé, à l’abandon et victime de vandalisme durant quelques années.

En 1997, la famille du regretté Jorge Max Canossa, famille cubaine respectée et respectable qui est justement passée par le Freedom Tower au début des années 60, décida d’en faire l’acquisition au prix de 4 millions.

Passée aux mains d’Européens, semble qu’elle connaît enfin son sort de musée.

Freedom Tower a été entièrement rénové au coût de 50 M$ il y a quelques années. a terminé sa cure de rajeunissement. Le phare de l’espoir de 450 000 Cubains n’est pas prêt de tomber. On parle même que la tour devienne un musée et une librairie nationale pour la communauté cubaine.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.