12 Février:
1950. Inauguration de l’Exposition Universelle marquant le Bicentenaire de Port-au-Prince. A cette exposition participèrent 18 nations, deux organisations internationales (ONU et OEA) et de nombreuses firmes haitiennes et étrangères. Liste des pays participants:
Argentine, Jamaïque, Belgique, Italie, Canada, Liban, Chili, Mexique, Cuba, Palestine, Espagne, San Marino, Etats-Unis, Syrie, France, Vatican, Guatemala, Venezuela.
15 Février:
1776. Naissance de Jean-Pierre Boyer
Port-au-Princien de bonne souche, Jean-Pierre Boyer qui devint président d’Haiti à la mort du général Alexandre Pétion, naquit sur la propriété anciennement connue sous le nom de Boyer, et située, rue du Peuple et du Calvaire. Ancien commandant de l’arrondissement de Port-au-Prince; ancien secrétaire particulier de Pétion, il adopta la fille de ce dernier et prit officiellement sous son toit la compagne attitrée de ce dernier, Mlle Joutte Lachenais. Il passa à l’histoire comme celui qui accepta l’ordonnance de Charles X, qui gouverna l’ïle entière, qui fut victime du premier coup d’état, et dont l’administration détint le record de longévité.
1906. Naissance à Port-au-Prince de François Savain
Romancier haitien et peintre, Francois Savain est l’auteur de La Case de Damballah publié en 1939. Il fut l’un des décorateurs l’Exposition Universelle de 1949 à Port-au-Prince. Il décéda en 1973.
16 Février:
2004. Le gouvernement de Jean-Bertrand Aristide et de Yvon Neptune perdit le contrôle de Hinche.
Des rebelles, membres de l’ancienne Force Armée d’Haiti, en solidarité avec le Front de Résistance pour la Libération et la Reconstruction d’Haiti, prenaient le contrôle d’Hinche, ville du centre du pays, se disant en marche vers Port-au-Prince, la capitale.
Le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol, a minimisé lundi les propos le l’ancienne inspectrice générale selon lesquels la PNH serait politisée.
M. Andrésol a dit déplorer que Gessie Cameau Coicou (qui ne fait plus partie de la PNH) ait tenu de tels propos en dehors du pays.
Nous n’avons aucune polémique à faire sur la question, car c’est à l’ancienne inspectrice qu’il revient d’étayer ces déclarations’, a déclaré Mario Andrésol, ajoutant qu’en tant qu’inspectrice générale de la PNH, Gessie Cameau Coicou avait toute la latitude pour corriger ce qui méritait d’être corrigé au sein de l’institution.
‘Les propos de Mme Coicou ne sont que de pures excuses’ s’est contenté de dire Mario Andrésol.
Le chef de la police a déclaré par ailleurs que le travail de la PNH est un travail technique qui ne concerne pas la politique.
La PNH est placée pour réprimer et arrêter les bandits à quelque secteur qu’ils appartiennent, a-t-il encore insisté.
Comme porte-parole de la PNH, Gessie cameau Coicou s’était fait une réputation bien spéciale avec une série de déclarations sur la base desquelles, elle était accusée de justifier tous les meurtres commis contre la population civile par la police sous le régime intérimaire.
Tous les jeunes militants politiques et autres citoyens abattus à l’époque notamment dans les quartiers populaires de Port-au-Prince l’avaient été forcément au cours d’échanges de tirs, selon Mme Coicou.
Et le cas le plus révoltant était celui d’un enfant de nationalité américaine de 6 ans abattu à Frères par la police en février 2005 alors qu’il revenait de l’école.
Là encore, Gessie Coicou déclarait que l’enfant avait été tué au cours d’échanges de tirs, ont rapppelé ses parents.
Les habitants des quartiers populaires ne devraient connaître un répit qu’avec l’arrivée de Mario Andrésol à la tête de la PNH, en août 2005, selon l’avis de nombreux secteurs.
Référence : AHP 11 février 2008 10 :45 AM
Un journaliste de radio Signal FM, Tom Dumond, a été tabassé par un policier vendredi. L’incident ne s’est pas produit dans une section communale d’une ville de province, mais au cur de la capitale, non loin du commissariat de cafétéria. Le policier, dont l’identité n’a pas été révélée, a été l’objet de mesures conservatoires adoptées par l’inspection générale de la PNH.
Le directeur départemental de l’Ouest, Ralph Stanley Brice, et l’inspecteur général en chef, Fritz Jean, avaient été immédiatement saisis du dossier par la directrice générale de Signal FM, Anne Marie Issa.
Mme Issa qui est également présidente de l’Association Nationale des Media Haïtiens (ANMH) a réclamé des sanctions à l’encontre du policier qui toutefois a nié les faits.
Tom Dumond, au contraire, explique avoir été bousculé et giflé par le policier en dépit du fait que son badge avait été récupéré par l’autre policier présent. En dépit des remarques de deux autres journalistes de la station, M. Dumond a été placé dans la garde à vue du sous commissariat de cafétéria.