Nouvelle manifestation de sociétaires lésés pour réclamer la poursuite des dirigeants!
Pancartes en main, femmes et hommes victimes du scandale de coopératives d’épargne et de crédit font monter la pression. Devant le Parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince, ils venaient toutes et tous délivrer un message au commissaire du gouvernement : l’arrestation des dirigeants de coopératives en faillite !
Ils étaient environ une vingtaine de sociétaires lésés, des femmes et des hommes, à manifester à nouveau, ce 11 septembre 2006 devant le Parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, pour exiger l’arrestation des dirigeants de coopératives ayant fait faillite il a quatre ans, a constaté l’agence en ligne AlterPresse.
Pancartes en main, sur lesquelles sont inscrits des messages défavorables à ces dirigeants de coopératives, les manifestants, réunis sous les auspices de l’Association nationale des femmes victimes de coopératives (ANFVC), se déclarent on ne peut plus déterminés à aller jusqu’au bout jusqu’à ce qu’ils trouvent satisfaction.
« Nous venons devant le Parquet aujourd’hui pour demander au commissaire du gouvernement, Me Claudy Gassant, de mettre l’action publique en mouvement contre les responsables des coopératives qui veulent coûte que coûte détourner l’attention des sociétaires victimes », lâche un protestataire, brandissant une pancarte sur laquelle sont érigées deux têtes de morts.
Selon Margareth Fortuné, chef de file de ce mouvement, les « têtes de morts » symboliseraient les responsables des coopératives en faillite.
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Dany Laferrière encourage les organisateurs!
Le célèbre écrivain d’origine haïtienne et, désormais scénariste et réalisateur de renom au Québec, Dany Laferrière était venu encourager les organisateurs du Festival et a dressé un constat des progrès réalisés dans le cinéma haïtien. « Le cinéma haïtien dont on parle de plus en plus- qui a commencé avec un petit film de Jean Dominique qui avait fait un petit film de carnaval autour d’une reine de beauté- est devenu très populaire et a son public. On le tuera, on le sauvera, on verra car il est intéressant qu’un cinéma cherche d’autres publics ; que son public ne l’écrase pas et ne le vide pas de ses valeurs et de son esthétique. On constate aujourd’hui que ce cinéma se démarque des thèmes que les Haïtiens réclament toujours tels que deux femmes qui se battent pour un homme, la vie d’une domestique ou la montée sociale d’un individu. Il y a aussi le constat d’une « déterritorialité » : les films non seulement se tournent à Miami ou à Montréal mais se passent aussi à Miami, à Montréal et à New York. Cela signifie que l’on s’est déplacé beaucoup plus vite dans le cinéma, on a changé de territoire et on a cherché un autre public. Ceci n’était pas forcément le cas des écrivains Haïtiens qui n’avaient pas toujours besoin d’un public lecteur car ils ne rêvaient que de devenir consuls. Les cinéastes veulent un public parce que le cinéma coûte de l’argent et il faut trouver de l’argent pour en faire d’autres. Et, pour ce faire, il fallait qu’ils soient plus à l’écoute de la société et ils en sont devenus les miroirs d’une certaine manière. Cela est très important car les gens se demandent comment vit le peuple haïtien et je pense que le cinéma va nous apporter davantage de réponses sur la vie des Haïtiens. Au début on ne le faisait pas parce que l’on exportait toujours l’image du pauvre et du riche mais, aujourd’hui, les cinéastes s’adaptent aux conditions des personnages qui sont dans le film et il y a eu un progrès rapidement fait en ce sens dans le cinéma haïtien. On adapte désormais les lieux au thème et cela est intéressant comme le fait que cet art s’étende aux provinces et ne se cantonne plus à Port-au-Prince. Il faut qu’il y ait, à un moment donné, une identification et celle-ci commence par le cinéma. La vie des peuples n’est pas faite uniquement de grandes choses : on peut aussi démarrer par des petites choses. Et ce à quoi on assiste dans le cinéma haïtien actuellement est peut-être plus important qu’une année à Hollywood parce qu’il s’agit d’êtres humains dans tous les cas. Or, ce qui rend la vie inhumaine c’est la multiplication des choses déjà vues comme ces télé séries américaines qu’on regarde le soir et qui sont tellement bien faites qu’on se demande si l’on peut aller plus loin. On les regarde comme on aurait manger un plat de spaghetti : cela n’ajoute rien à notre humanité. Alors que, lorsque l’on regarde un film haïtien, si difficile, si naïf qu’il puisse être, il veut dire quelque chose ; non seulement dans la vie du cinéaste mais aussi dans celle du peuple haïtien qui fini par dire, même avec naïveté, ce qu’il est aujourd’hui. C’est pour cela que j’applaudis ce Festival du cinéma haïtien », a déclaré Dany Laferrière.
Le célèbre écrivain d’origine haïtienne et, désormais scénariste et réalisateur de renom au Québec, Dany Laferrière était venu encourager les organisateurs du Festival et a dressé un constat des progrès réalisés dans le cinéma haïtien. « Le cinéma haïtien dont on parle de plus en plus- qui a commencé avec un petit film de Jean Dominique qui avait fait un petit film de carnaval autour d’une reine de beauté- est devenu très populaire et a son public. On le tuera, on le sauvera, on verra car il est intéressant qu’un cinéma cherche d’autres publics ; que son public ne l’écrase pas et ne le vide pas de ses valeurs et de son esthétique. On constate aujourd’hui que ce cinéma se démarque des thèmes que les Haïtiens réclament toujours tels que deux femmes qui se battent pour un homme, la vie d’une domestique ou la montée sociale d’un individu. Il y a aussi le constat d’une « déterritorialité » : les films non seulement se tournent à Miami ou à Montréal mais se passent aussi à Miami, à Montréal et à New York. Cela signifie que l’on s’est déplacé beaucoup plus vite dans le cinéma, on a changé de territoire et on a cherché un autre public. Ceci n’était pas forcément le cas des écrivains Haïtiens qui n’avaient pas toujours besoin d’un public lecteur car ils ne rêvaient que de devenir consuls. Les cinéastes veulent un public parce que le cinéma coûte de l’argent et il faut trouver de l’argent pour en faire d’autres. Et, pour ce faire, il fallait qu’ils soient plus à l’écoute de la société et ils en sont devenus les miroirs d’une certaine manière. Cela est très important car les gens se demandent comment vit le peuple haïtien et je pense que le cinéma va nous apporter davantage de réponses sur la vie des Haïtiens. Au début on ne le faisait pas parce que l’on exportait toujours l’image du pauvre et du riche mais, aujourd’hui, les cinéastes s’adaptent aux conditions des personnages qui sont dans le film et il y a eu un progrès rapidement fait en ce sens dans le cinéma haïtien. On adapte désormais les lieux au thème et cela est intéressant comme le fait que cet art s’étende aux provinces et ne se cantonne plus à Port-au-Prince. Il faut qu’il y ait, à un moment donné, une identification et celle-ci commence par le cinéma. La vie des peuples n’est pas faite uniquement de grandes choses : on peut aussi démarrer par des petites choses. Et ce à quoi on assiste dans le cinéma haïtien actuellement est peut-être plus important qu’une année à Hollywood parce qu’il s’agit d’êtres humains dans tous les cas. Or, ce qui rend la vie inhumaine c’est la multiplication des choses déjà vues comme ces télé séries américaines qu’on regarde le soir et qui sont tellement bien faites qu’on se demande si l’on peut aller plus loin. On les regarde comme on aurait manger un plat de spaghetti : cela n’ajoute rien à notre humanité. Alors que, lorsque l’on regarde un film haïtien, si difficile, si naïf qu’il puisse être, il veut dire quelque chose ; non seulement dans la vie du cinéaste mais aussi dans celle du peuple haïtien qui fini par dire, même avec naïveté, ce qu’il est aujourd’hui. C’est pour cela que j’applaudis ce Festival du cinéma haïtien », a déclaré Dany Laferrière.
La seconde édition du Festival International du Film Haïtien de Montréal sera clôturée par un grand bal « et ça va être chaud ! » a annoncé Émile Gastongay, responsable de la programmation du Festival. Michel Martelly et le groupe Mizik Mizik sont attendus pour cette soirée qui aura lieu le 23 septembre prochain.
Source : AlterPresse – Haiti
Le cerveau présumé transféré à Guantanamo ! !
George W. Bush a annoncé mercredi le transfert de Khalid Cheikh Mohamed, avec 13 personnes, et a reconnu l’existence de prisons secrètes de la CIA.
Le cerveau présumé transféré à Guantanamo ! !
L e président George Bush a reconnu mercredi 6 septembre au soir pour la première fois que des étrangers soupçonnés de terrorisme avaient été détenus en dehors des Etats-Unis par des agents de la CIA et annoncé que 14 d’entre eux, détenus par la CIA, avaient été transférés à Guantanamo, passant de fait sous le contrôle du Pentagone.
Bush a argumenté en faveur de ce programme de la CIA visant à interroger des suspects, estimant qu’il s’agissait d’une source capitale de renseignements.
‘Notre sécurité dépend de notre faculté à obtenir ce genre de renseignements’, a déclaré Bush. Le programme de la CIA avait été révélé l’année dernière par le Washington Post, et avait soulevé un tollé international contre l’administration Bush, laquelle n’avait jamais reconnu officiellement l’existence de tels centres de détention secrets :