‘Le cyclone Ernesto, a fait 2 morts’
Le cyclone Ernesto, qui a fait 2 morts, 950 personnes sinistrées et provoqué divers dégâts matériels, ne représente plus une menace pour le territoire de la république d’Haïti, indiquent ce 29 août 2006 les responsables nationaux de gestion de risques et désastres.
Le cyclone Ernesto, qui a fait 2 morts, 950 personnes sinistrées et provoqué divers dégâts matériels, ne représente plus une menace pour le territoire de la république d’Haïti, indiquent ce 29 août 2006 les responsables nationaux de gestion de risques et désastres.
Cependant, la vigilance est recommandée chez la population de différents départements géographiques avec les chances de pluies et risques d’inondations en divers endroits, préviennent les autorités, dont le ministre de l’intérieur Paul-Antoine Bien-Aîmé.
Aussi, l’état d’urgence décrété pour parer aux menaces du cyclone Ernesto est-il désormais levé sur l’étendue du territoire national ; le centre d’opérations d’urgence est-il par conséquent désactivé.
Le bilan présenté demeure encore provisoire, tenant compte de la poursuite des constats sur le terrain. Deux personnes sont décédées à l’île-à-vache et à Saint-Louis du Sud, des maisons endommagées, des plantations dévastées, des têtes de bétail emportées dans les départements géographiques d’Haïti.
250 sur les 950 personnes affectées recensées ont été hébergées par la protection civile nationale qui appelle les unités, réparties sur l’ensemble du territoire, à apporter de l’aide ou des secours dans les régions touchées par le débordement des eaux.
Dans la matinée du 29 août 2006, des barricades de pneus usagés enflammés ont été érigées à l’entrée de Grand Goâve, à plus de 50 kilomètres au sud de Port-au-Prince, en signe de protestation contre les difficultés éprouvées par les conducteurs pour traverser la ville et de réclamation en faveur de l’érection d’un nouveau pont.
Le ministre Bien-Aîmé demande aux habitants de Grand-Goâve de faciliter les opérations des équipes du ministère des travaux publics, transports et communications (MTPTC), déléguées sur le terrain pour des interventions appropriées.
Le MTPTC effectue actuellement une étude pour parvenir à la mise en place d’un pont définitif sur la rivière de Grand Goâve, pour laquelle un montant de 50 millions de gourdes est disponible, avertit Bien-Aîmé.
Un pont de fortune, aménagé en juillet 2005 après le passage du cyclone Dennis à Grand Goâve, a cédé le weekend dernier, suite aux crues de la rivière de la ville.
Au Sud-Ouest d’Haïti, notamment dans le nouveau département des Nippes et dans celui de la Grande-Anse, des riverains signalent à l’agence en ligne AlterPresse des difficultés de communication par suite des crues des rivières dans la région. Cette réalité a poussé de nombreux passagers à repousser leur voyage en direction et en provenance de la région du Sud-Ouest.
La conférence de presse du 29 août 2006 est la troisième, donnée, depuis le dimanche 27 août 2006, par les autorités de la protection civile nationale qui ont voulu insister sur les dangers possibles avec le cyclone Ernesto. Des bulletins météorologiques ont été progressivement diffusés, le weekend écoulé, sur les médias pour informer sur l’évolution du cyclone. Ref : Alter Press
‘6 millions de dollars américains détournés ‘
Le président de la commission Affaires Etrangères de la chambre des députés, Sorel François, a fait savoir vendredi que plus de 6 millions de dollars américains ont été détournés au niveau du ministère des Affaires Etrangères, au cours des deux années du régime intérimaire de Gérad latortue.
Sorel François qui intervenait sur la station privée radio Soliodarité, a précisé qu’une partie de ces fonds a été dilapidée au niveau de l’ambassade et des consulats d’Haïti aux Etats-Unis.
Il appelle les autorités haïtiennes à prendre des dispositions en vue de l’interpellation de tous les individus accusés d’implication dans ce dossier de corruption.
Plusieurs autres parlementaires ont fait savoir qu’il n’y a jamais eu autant de corruption en haïti en un aussi court laps de temps (deux ans)
Pour sa part, l’ancien candidat à la présidence de l’UNION, le pasteur Chavannes Jeune, s’est déclaré déçu de certaines autorités intérimaires qui se sont rendues coupables a-t-il dit, de malversation.
‘ Il est extrêmement difficile de trouver aujourd’hui des hommes sérieux et honnêtes à qui confier des postes de responsabités dilapidation des deniers de l’Etat ‘, a déploré le pasteur Jeune.
Les membres du gouvernement intérimaire conduit par Gérard latortue et Boniface Alexandre, s’étaient présenté en mars 2004 comme ‘des technocrates, des hommes et des femmes honnêtes venus combatre la corruption et la dilapidation des deniers de l’Etat.
Le leader de l’UNION appelle les nouvelles autorités à assumer leurs rsponsabilités en mettant l’action publique en mouvement contre tous les coupables.
Ref: AHP
‘Arrestation du chef d’OP Lavalas René Civil’
Haïti/Police : Arrestation du chef d’OP Lavalas René Civil à bord d’un véhicule volé en République Dominicaine.
Plusieurs autres personnes dont un policier déserteur appréhendées au cours de la même opération à Pétion-Ville ; M. Civil doit être déféré au parquet de Port-au-Prince
Le puissant chef de l’organisation populaire Lavalas JPP (Jan l Pase l Pase) sous le régime de Jean-Bertrand Aristide, René Civil, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) à bord d’un véhicule volé, a annoncé samedi le commissaire de police de Pétion-Ville, Varnel Lacroix.
Un policier et plusieurs autres personnes qui se trouvaient en compagnie de M. Civil ont été également appréhendés.
Le véhicule à bord duquel ils circulaient a été volé en République Dominicaine.
Le chef d’OP Lavalas se trouvait samedi en garde à vue au commissariat de Pétion-Ville. Son dossier a été confié au nouveau commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, pour les suites nécessaires.
‘Il ne s’agit pas d’une affaire politique. Cette arrestation est liée strictement au banditisme’, a averti Varnel Lacroix qui précise avoir procédé lui-même à l’arrestation de René Civil dans le cadre de l’offensive policière lancée en vue de juguler l’insécurité.
Pour des raisons administratives, le commissaire de police a refusé de révéler l’identité du policier arrêté et placé en isolement. Affecté au commissariat de Delmas (banlieue nord de la capitale), il aurait abandonné son poste depuis plusieurs mois.
Omniprésent depuis un certain temps sur la scène politique, René Civil a été l’un des principaux instigateurs des récentes manifestations organisées à Port-au-Prince par les partisans de Jean-Bertrand Aristide afin d’obtenir le retour de l’ex-Président Lavalas, exilé depuis un peu plus de deux ans en Afrique du Sud.
Arrêté le 12 mai dernier à la veille de l’investiture du Président René Préval, au moment où il rentrait en Haïti après deux années d’exil en République Dominicaine, le chef de JPP allait être libéré deux semaines plus tard.
Le 14 août dernier, René Civil a été également blanchi -en dépit de son absence- par le tribunal criminel de Port-au-Prince lors d’un procès expéditif au cours duquel tous les inculpés dans l’attaque sanglante du 5 décembre 2003 contre l’Université d’Etat d’Haïti avaient été innocentés. Annette Auguste alias Sò Ann, Paul Raymond, Yvon Antoine dit Yvon ZapZap et Georges Honoré avaient été libérés.
Depuis leur élargissement, ces anciens responsables et partisans zélés de Lavalas ont entrepris une intense campagne médiatique visant à diaboliser la presse indépendante, les secteurs politiques et sociaux qui étaient impliqués dans le mouvement GNB anti-Aristide et l’ancien gouvernement de transition (2004-2006).
kiskeya